« Vivre est le métier que je veux lui apprendre »
Jean-Jacques Rousseau
D’après une étude publiée par l’OCDE en 2014, 95% des enseignants français jugent leur métier dévalorisé par la société.
Par ailleurs, cette même étude met en avant la relation entre le sentiment de reconnaissance des professeurs et le taux de réussite scolaire, notamment en ZEP.
Enfin, 40% des enseignants se sentent insuffisamment préparés pour le volet pédagogique de leur métier, soit la proportion la plus élevée des 34 pays participants à cette étude.
La proposition des Tisseurs d’Humanité est d’intervenir sur le terrain, en classe, au côté des enseignants afin de leur offrir des outils personnalisés pour leur permettre de mettre en place les conditions où ce qui se transmet, c’est un savoir-vivre, un savoir-être ensemble, en parallèle du savoir académique.
Il s’agit de soutenir et de valoriser le travail des enseignants, de leur permettre de préserver le sens et le cœur de leur travail : Enseigner à vivre, comme le dit Edgar Morin.
A court terme, nous visons un plaisir à travailler et une consolidation de la confiance en soi pour les élèves et les enseignants.
A moyen terme, nous souhaitons replacer les valeurs humaines au cœur des échanges et permettre aux enseignants d’accompagner autrement les vécus des élèves grâce à une meilleure compréhension.
A long terme, nous souhaitons que l’école soit à nouveau le lieu où se tisse l’Humanité en formant des générations d’adultes discernants, sensibles et responsables pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Aujourd’hui, offre-t-on aux enseignants tous les outils pour une telle transmission dans la continuité ? Qui vient soutenir et nourrir nos enseignants qui nourrissent jour après jour les élèves ?
La refonte de l’éducation à grand coût/coup de budget est au cœur des préoccupations depuis des années.
Et si finalement, prendre soin et valoriser les acteurs de l’éducation contribuerait pour une très large part à donner un nouveau souffle au système dans son ensemble ?