« Les Tisseurs d’humanité répondent à un besoin propre à un enseignant à un moment donné de sa carrière. Les interventions sont faites avec beaucoup de délicatesse, ce qui est nécessaire car enseigner engage beaucoup la personne dans ce qu’elle est. »
« Après quelques séances, je me sens mieux dans ma classe, plus armé en capital confiance et en astuces sur la manière de gérer une classe et des individus avec tout ce qu’ils ont d’individualité et personnalité. Et ça je le dois à ce projet, sans cela, il m’aurait fallu des années d’expérience.
C’est un partenariat que je conseillerais à tous les enseignants, qu’ils soient convaincus de leurs pratiques mais qui désirent se remettre en question ou hésitants. Je trouve cela bien que la circonscription du Vexin ait donné son aval pour un projet aussi innovant, et puisse-t-il faire germer d’autres initiatives ailleurs. »
« Cette première année, j’ai eu la chance immense d’être intégré à une école dans laquelle était en train de se monter le projet de collaboration avec les Tisseurs d’Humanité. Projet auquel j’ai immédiatement adhéré puisque cela représentait pour moi une super opportunité d’être observé sur mes pratiques débutantes, de manière bienveillante et sans aucune pression évaluative. Aussi, la vision de l’école, de l’enseignement des Tisseurs d’Humanité m’a séduite puisqu’elle résonnait en moi. Une école bienveillante, pour tous, élèves et enseignants. »
« L’accompagnement des Tisseurs d’Humanité est donc un baromètre efficace du niveau de bienveillance, de partages, de coopération entre élèves et surtout des différentes « alertes » par rapport à certains enfants et leurs difficultés à être à l’écoute, à être acteurs de leur scolarité puisque c’est bien de ça dont il s’agit ; aider les enfants à être en mesure de travailler, d’échanger, d’avoir une participation active avec leur plein potentiel… d’être heureux à l’école !
Ces retours sur visite m’ont déjà permis de régler des situations et les élèves concernés sont maintenant en mesure de travailler efficacement.
Un élève qui se positionnait en marge de la classe a maintenant sa place. Il demande à rester pour rattraper son retard, lui qui ne restait pas en place et qui cherchait tout le temps à « s’échapper » en se faisant remarquer et donc en gênant ses voisins, voire même la classe entière.
Ses relations avec les autres élèves sont bienveillantes, avec peu d’agressivité.
Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de situations qui s’améliorent dans ma classe. »